Le profil : Dove Cameron
Chacun a une histoire de beauté. Dans « The Profile » de Rose Inc. , certaines des personnalités les plus fascinantes du monde partagent la leur. Dans cette série d'entretiens intimes, nous explorons (virtuellement) au plus près leur définition de la beauté, leur chemin vers la confiance en soi et le pouvoir de la féminité. À travers des images prises à travers leur propre objectif, « The Profile » présente ces personnalités fascinantes sous un jour nouveau, qui éclaire leur parcours, leurs rêves et leurs désirs, tout en soulignant leur relation unique à la beauté.
Impossible de mettre Dove Cameron dans une case. Ancienne star adolescente de la série Disney Channel Liv et Maddie , pour laquelle elle a remporté un Emmy Award, elle a transcendé le monde de Mickey Mouse avec des rôles récurrents dans les franchises Descendants et Marvel, un rôle de Cher Horowitz dans l'adaptation théâtrale de Clueless et une carrière musicale pop florissante. Ce faisant, elle est devenue une fervente défenseure de la santé mentale et des droits des femmes.
Pour Cameron, aujourd'hui âgée de 24 ans, s'exprimer sur les sujets qui la touchent est incontournable ; c'est un moyen d'évacuer un peu le bruit qui tourbillonne constamment dans sa tête. « Je suis une penseuse », dit-elle. « Si nous avions un rythme cérébral au repos comme notre rythme cardiaque, mon cerveau fonctionnerait toujours à un rythme dix fois supérieur. » Mais c'est aussi dû à une empathie qui peut sembler rare aujourd'hui, notamment sur les réseaux sociaux où les près de 38 millions d'abonnés Instagram de Cameron suivent chacun de ses mots. Dernièrement, cela s'est traduit par des discussions et un soutien au mouvement Black Lives Matter, une évidence pour l'actrice. « Ce n'est pas un débat politique, c'est une question d'humanité », dit-elle. « C'est notre devoir à tous d'y participer. »
Ici, Cameron parle à Rose Inc. de la responsabilité sociale des stars d'Hollywood, de la réinitialisation mentale inattendue de la quarantaine et des rituels de beauté qui jouent un rôle dans sa routine quotidienne de soins personnels.
Y a-t-il des rituels particuliers qui vous ont permis de rester calme pendant cette période ?
Je me suis concentrée sur le fait de prendre soin de moi-même et de me traiter comme un petit animal, car, au final, nous sommes tous des petits animaux. Ma mère m'a toujours inculqué que, si on est dans une spirale infernale ou anxieux, il faut se demander : qu'est-ce qui ne résoudra pas forcément le problème, mais dont on a besoin immédiatement ? Ce peut être de la nourriture, une température ou un endroit précis. Le monde est en plein désordre et, à cause de mon anxiété généralisée, je dois prendre beaucoup soin de moi pour me concentrer sur l'instant présent. J'ai fait beaucoup de sport pendant un certain temps et maintenant, j'essaie de lire le matin et de tenir beaucoup mon journal.
Les derniers mois ont-ils changé votre perspective sur ce qui est important ?
J'adore mon travail, mais je n'ai jamais arrêté de bouger depuis le début de ma carrière. Le confinement m'a obligé à ralentir et à me prioriser davantage. Je suis vraiment incapable de me croire importante ; j'ai tendance à penser que si je peux faire quelque chose, je dois le faire. Avant le confinement, si on me demandait de faire quelque chose qui m'obligerait à me plier en quatre pour y parvenir, j'aurais dit « oui, absolument », mais maintenant, je me dis « non, je ne le ferai pas », car je sais que ça va me faire perdre la tête et que rien ne vaut ma santé mentale.
Comment la pandémie a-t-elle impacté votre créativité ?
Je ne me sens pas moins inspiré, mais j'écris moins de musique. J'ai même un clavier pour me motiver à écrire davantage, mais c'est vraiment difficile quand on est chez soi, qui n'est pas du tout mon espace créatif, mais mon nid douillet. Mais j'ai une plus grande capacité de réflexion et beaucoup d'émotions fortes sont remontées, que j'ai enfin le temps de gérer. Du coup, j'écris de la poésie secrète que personne ne verra jamais. Tout ce qui rompt avec la routine est vraiment bénéfique pour un artiste.
Vous avez exprimé ouvertement votre soutien au mouvement Black Lives Matter sur les réseaux sociaux, ce qui a suscité de vives réactions dans les commentaires. Comment gérez-vous cette situation et y parvenez-vous ?
Je ne remets en question et ne suis touché par la haine que lorsque je pense qu'il pourrait y avoir une once de vérité dans ce que disent les gens. Si quelqu'un dit quelque chose et que je me dis sincèrement « Oh merde, il a peut-être raison », c'est là que ça m'affecte. Mais si c'est quelque chose dont je suis absolument certain qu'il est vrai, alors je n'hésite pas à l'exprimer, car je sais qu'il n'a aucun argument à défendre.
Sur quoi travaillez-vous actuellement qui vous passionne ?
Je travaille sur plusieurs projets qui me passionnent ! Tout d'abord, je travaille constamment sur ma musique, ce qui est une chance inouïe, car je peux y travailler où que je sois dans le monde. Je fais actuellement la promotion de mon nouveau single « We Belong », qui est incroyable, car c'est celui qui a connu la plus forte croissance en termes de réactions des fans et de streaming. C'est toujours passionnant de voir les autres réagir positivement à sa musique, car cela signifie que ce qui vous parle profondément les touche aussi profondément. C'est un terrain d'entente et une connexion privilégiés. J'espère sortir deux nouveaux singles avant la fin de l'année, et peut-être un ou deux clips pour les accompagner.
Vous êtes actuellement à Vancouver, sur quoi travaillez-vous au Canada ?
Je travaille actuellement sur une nouvelle série avec Apple TV et certains de mes acteurs préférés, alors je suis vraiment très reconnaissant en ce moment de ma vie. Créativement, je me sens rayonnant, et comme nous, les artistes, le savons, il n'y a pas de meilleur moment que celui-là, pour l'âme comme pour les autres.
Tout ce qui brise votre routine habituelle est vraiment bon pour un artiste.
Quel est votre premier souvenir beauté ?
J'adore prendre soin de ma peau et j'utilise des crèmes hydratantes depuis l'âge de 10 ans, car j'ai grandi dans l'État de Washington et j'avais la peau très sèche. Je me souviens avoir utilisé la crème hydratante Lancôme de ma mère quand j'étais petite, car elle essayait de m'aider à lutter contre la chute de cheveux. Depuis, je suis fascinée par les bienfaits des soins de la peau.
Tu es une grande fan de tatouages et tu en fais souvent de nouveaux. Pourquoi es-tu si attirée par eux ?
J'ai eu mon premier tatouage à 14 ans, et je pense que c'est lié à mon éducation difficile et à mes débuts difficiles dans la vie. J'ai toujours eu le sentiment de ne pas être maître de ma vie, que les événements qui m'arrivaient me dépassaient et que je n'aurais jamais pu les arrêter. Les tatouages ont été un moyen de me rappeler que je m'appartenais toujours, que je m'affirmais. On impose aux femmes cette norme incroyable et oppressive selon laquelle elles n'ont de valeur que si elles sont intactes et pures, dans tous les sens du terme. Je n'adhère absolument pas à cette idée et je déteste cet idéal antiféministe. Les tatouages sont une forme de rébellion, certes, mais ils me rappellent aussi que c'est vous qui décidez de votre vie et que, peu importe l'apparence que les autres veulent que vous ayez, la seule personne qui peut vous imposer quelque chose de durable, c'est vous.
Votre routine beauté a-t-elle changé pendant cette période ?
J'ai toujours eu une routine très stricte, mais depuis, elle est presque entièrement à base d'huile. J'utilise une huile nettoyante pour me démaquiller, suivie d'un sérum à base d'huile et d'une huile protectrice puissante. J'applique également de l'huile sur tout le corps et les cheveux : c'est plus onctueux et thérapeutique, et c'est tout simplement plus efficace sur ma peau très sèche. Je n'ai jamais eu d'acné, mais je n'arrive jamais à m'hydrater suffisamment.
Quels sont certains de vos produits préférés en ce moment ?
Je reçois tellement de produits gratuits de marques, dont certains que j'offre à des refuges pour femmes. J'ai reçu une grande boîte de produits de la marque Skyn Iceland , très appréciée sur les plateaux de tournage. J'utilise son Skyn Rescue pour les peaux très sensibles et abîmées, après le nettoyage et avant la crème hydratante, et il a transformé ma peau. Weleda Skin Food est aussi un produit éprouvé, et j'utilise aussi la Crème Riche d'Augustinus Bader, qui est vraiment excellente.
Quand vous sentez-vous le plus confiant dans votre propre beauté ?
Quand je suis vraiment en bonne santé. Je n'ai pas le choix entre des extensions, des faux cils ou du rouge à lèvres pour me mettre en valeur si je ne suis pas en bonne santé. Si je suis épuisée, que je n'ai pas dormi, que je n'ai pas assez mangé ou que j'ai trop voyagé, j'ai l'air d'une merde et il n'y a aucun moyen d'y remédier.
Qu’est-ce qui vous donne actuellement de l’espoir quant à l’avenir ?
Ma génération. Je suis la première année de la génération Z et les gens avec qui je discute, âgés de 10 à 25 ans, me donnent tellement d'espoir. Ils sont tellement empathiques, profondément attentionnés, déterminés et courageux. Plus nous avancerons dans cette direction, plus nous nous rapprocherons de la solution à tout ce qui a tant foiré dans notre monde.
